Les données sont une mine d’or et les ingrédients du succès.
Elles peuvent répondre à de nombreux enjeux et ont la vertu de créer des liens dans le fonctionnement d’une équipe. Elles favorisent la cohésion en encourageant le partage de connaissances et en créant un sentiment d’appartenance au projet.
C’est à la fois un élément d’efficacité, de performance et de sécurisation d’un projet de course au large en apportant des réponses précises.
L’enjeu est de taille et Aim45 a l’ambition d’apporter une réponse efficace à ce challenge qui est aujourd’hui important de relever collectivement.
Dans cette optique, Aim45 vous accompagne au plus près dans votre projet data, fort d’une solide connaissance métier doublée d’une expérience de valorisation et d’exploitation des données.
Aim45 propose des solutions adaptées à tous types de projet.
N’hésitez pas à partager, commenter et à nous rencontrer pour échanger et construire sur ce sujet.
Bonne lecture !
Les nouveaux enjeux liés à l’évolution des bateaux de Course au Large !
La course au large vit un saut technologique avec l’arrivée des foils mais aussi avec la nouvelle génération de bateaux qui vont de plus en plus vite. Les projets représentent des investissements financiers de plus en plus importants.
Ces évolutions génèrent de nouvelles problématiques comme une plus grande complexité des systèmes embarqués, un gros volume de données, des efforts dynamiques beaucoup plus élevés et un engagement à tous les niveaux plus important de par la vie à bord, la concurrence et les investissements engagés.
Les process de développement sont très rapides et les décisions à prendre aussi bien techniques que stratégiques sont devenues critiques.
Il est donc crucial d’avoir la capacité de prendre du recul sur l’activité d’un projet de course au large afin de prendre les décisions les plus justes à tous les niveaux.
Les enjeux sont multiples :
- Pouvoir bien exploiter le bateau et digérer les évolutions que ce soit pour les projets de Class40, IMOCA ou Ultim.
- Créer les bonnes conditions pour prendre des décisions justes en fonction des objectifs de chaque équipe, c’est-à-dire développer la connaissance collective de l’exploitation d’un bateau de course au large.
Un peu de recul sur les problématiques autour de l’exploitation des données.
Les données de capteurs représentent l’activité du bateau et de son équipage. C’est une vue objective.
Si le bateau pouvait communiquer, il utiliserait ses données de capteurs comme langage.
Il s’agit donc de mettre en place un système de communication entre l’équipe et le bateau.
Dans un système de communication, il y a un langage avec un dictionnaire de mots, des phrases qui expriment des idées, des concepts. Et tous ces éléments permettent de raconter une histoire qui est composée d’une suite d’évènements.
Donc quand on dit « faire parler ses données », il s’agit de raconter l’histoire d’une navigation à travers les évènements captés par le système de mesure du bateau et par son équipage.
Aujourd’hui, le nombre de données a augmenté et le bateau a enrichi son vocabulaire.
Ses moyens de communication se sont aussi largement ouverts et l’accessibilité aux données est aujourd’hui facilité.
Les éléments de langage comme ceux de communications sont disponibles et accessibles, reste donc à faire notre éducation collective.
Quand on parle d’éducation, viennent les notions d’apprentissage.
L’enjeu est de comprendre comment développer la connaissance individuelle et collective.
La méthode d’apprentissage consiste à une confrontation régulière de tous les acteurs de l’équipe aux informations des navigations pour favoriser la prise de recul, développer l’autonomie et le développement de la connaissance de chacun.
Il faut donc nourrir les différents acteurs avec les évènements de navigation en transformant les données pour apporter une lecture compréhensible qui fait sens avec chaque métier.
Cela crée le point de départ d’une nouvelle histoire car et il s’agit maintenant de les analyser.
Pour cela, la possibilité doit être donnée à chacun (le bon outil !) de mener sa propre enquête pour comprendre et prendre individuellement ou collectivement la bonne décision que cet évènement impose.
C’est donc l’aspect humain qui conduit l’exploration des données.
A qui on s’adresse ?
Il y a une grande diversité d’acteurs aussi bien sur la typologie des utilisateurs que sur leur domaine d’intervention.
Si on regarde l’écosystème autour d’un projet de course au large, il est très large, il va de l’architecte aux ingénieurs, techniciens, navigants, communicant, manager,…
Une évolution des outils et process !
On parle bien d’une approche globale des données de navigation et les problématiques soulevées concernent aussi bien la sécurité, la maintenance, la communication que la performance. Si historiquement les données de navigation servaient uniquement à la performance, cette époque est révolue.
Cette révolution demande donc d’adapter les outils de traitements des données, on parle de mettre en place un système d’informations orienté utilisateur pour un projet de course au large.
Les réponses à apporter doivent répondre à des profils d’utilisateurs très différents et sur des problématiques tout aussi différentes.
L’objectif est de prendre les bonnes décisions au bon moment tout au long de la vie d’un projet de course au large. Il est important de favoriser la décision collective avec la richesse de cette diversité mais aussi la décision individuelle quand elle est la réponse la plus juste.
Avec quelle stratégie de réussite !
Sans rentrer dans les détails des différentes notions qui favorisent l’apprentissage, il est important de connaître quelques éléments qui vont favoriser la réussite d’un système d’information globale, permettre aux données de navigation de délivrer tout leur potentiel et à une équipe de gagner en efficacité pour atteindre ses objectifs.
C’est un projet qui demande du suivi et de l’accompagnement. Il y a un nouveau rôle à prendre en compte mais peut-être pas celui que l’on croit.
Il s’agit de penser data comme un outil d’animation de l’information au sein de l’équipe. Il est donc important d’avoir un animateur dont ses objectifs sont de :
- S’assurer que le système d’information est robuste et délivre rapidement, automatiquement à chaque navigation l’ensemble des informations
- Être garant que les évènements spécifiques d’une navigation ont bien été pris en compte par les bonnes personnes
- Vérifier que la connaissance collective se développe
- Si des nouveaux besoins d’analyses ou d’indicateurs apparaissent, pouvoir les ajouter aux process automatiques
- Être à l’écoute des utilisateurs pour faire évoluer les outils et les procédures au besoin.
Ce rôle est historiquement endossé par l’analyste de performance mais aujourd’hui cette personne doit avoir en plus une vision transversale au sein de l’équipe et une fibre de partage : une nouvelle responsabilité à prendre en compte.
La volonté de partage est un élément très fort de réussite. L’objectif est de créer une vision commune et partagée de l’exploitation du bateau au sein de l’équipe. C’est un facteur fort d’une bonne décision collective.
Les process de traitement des données et les procédures de prise d’informations en navigation doivent être très bien définis, simples d’accès et d’utilisation, rapides et le plus automatique possible.
Concrètement, ce que l’on appelle l’ingénierie de la data doit être optimisée, robuste et efficace.
Les informations doivent être disponibles et accessibles à tout moment par l’ensemble de l’équipe en toute liberté et autonomie sans manipulation de données.
Il est important d’avoir le maximum d’éléments de contextes pour que chacun puisse mener ses propres enquêtes et descendre dans le détail en fonction de ses besoins. Ce doit être une priorité lors des navigations avec l’intention de chaque navigant de permettre au reste de l’équipe d’avoir le maximum d’informations dans leur domaine d’expertise.
Pour terminer, les éléments de réussite à prendre en compte sont :
PARTAGE – ACCESSIBILITE – AUTONOMIE
Au plaisir d’échanger ensemble et bonne nav !